Récemment, la presse française a publié le classement des meilleurs lycées de France, mais qu’en est-il de l’Ile-de-France, cette région qui regorge de plusieurs établissements scolaires de renom et où la concurrence entre eux n’en finit jamais ?
Et effet, et selon le classement, publié par le Figaro, trois lycées se sont arrachés à égalité la première place du podium, à savoir : le lycée Louis le Grand (Paris Ve), le lycée Hoche (Versailles) et le lycée Henri IV (Paris Ve) avec une note de 19.81 sur 20.
Mais sur quels critères de sélection s’est basé ce classement ? Selon les statistiques de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) de l’Éducation nationale, le classement s’est fait en tenant compte du taux de la réussite au baccalauréat et de la performance des établissements à mieux faire progresser leurs élèves sur les deux dernières années. Toutefois, tout semble se jouer sur les chiffres du taux de la réussite au baccalauréat puisque la performance des établissements à faire progresser leurs élèves en seconde et en première ne peut se doser qu’en considérant leur réussite au baccalauréat.
Mais pour avoir ces chiffres, plusieurs facteurs pas très honnêtes entrent donc en jeu :
- La sélection rigide des candidatures des élèves par le rectorat et ce lors de l’inscription à la seconde
- Le renvoi des lycées des élèves turbulents et susceptibles d’échec scolaire
- La sélection partiale des enseignants lors des recrutements
- Le nombre des élèves (moins il n’y en a, meilleur est le résultat)
- Et une politique mise en place pour favoriser les meilleures conditions d’apprentissage.
Tous ces facteurs, non exhaustifs, permettent donc d’avoir un taux de réussite élevé au baccalauréat sans pour autant être le meilleur établissement. Et pour cela, il faudrait plutôt prendre en considération le nombre des élèves inscrits, en seconde jusqu’au Baccalauréat, pour constater effectivement et réellement quel est le meilleur établissement à faire progresser et réussir ses élèves : Le classement jugera alors le cheminement d’une seule promotion de la seconde jusqu’à la terminale. Et donc, plus l’écart est grand, plus le système éducatif est défaillant, et inversement. Et ce n’est malheureusement pas le cas de ce présent classement, puisqu’ il ne s’agit que du taux de la réussite au baccalauréat, ce qui obstrue franchement sa crédibilité et fait défaut au système français! De plus, rien ne dit que tous ceux qui ont réussi au baccalauréat sont tous de nouveaux élèves, et il n’existe point un seul redoublant !
Par ailleurs et comme le dit si bien le proverbe « Il n’y a pas de mauvais élève, il n’y a que de mauvais professeur », les établissements de Paris Ve et le lycée Hoche ont peut-être pris en considération cette pensée et l’ont appliquée lors de la sélection des professeurs affectés dans les établissements de l’Ile-de-France, puisque, si de meilleurs maîtres y travaillent, c’est tout à fait logique d’y voir fleurir de meilleurs candidats.
Sans pour autant désapprouver ce classement, on constate par ailleurs que sur les 3 premiers établissements, 2 sont situés au 5ème arrondissement, et sur les 20 premiers établissements, pas moins de 18 sont implantés en Île-de-France et 11 sont des lycées privés sous contrat.
A travers ces données, on peut dire que le 5ème arrondissement est en tête du classement avec le lycée Louis le Grand, et le lycée Henri IV, respectivement classé en 1er et 3ème position. La commune Saint-Germain-en-Laye, dans le département des Yvelines en région Île-de-France, vient en deuxième position avec à son effectif, deux meilleurs établissements scolaires, à savoir le lycée International et le lycée Saint-Erembert, classés respectivement en 5ème et 20ème position du classement des meilleurs lycées en Ile-de-France.
En outre, et d’après l’institut national de la statistique et des études économiques l’échange migratoire entre les l’Ile-de-France et les provinces est très animé. En effet, la majorité des ménages sortants de l’Ile-de-France vers les provinces sont généralement des retraités et des personnes d’âge mûr qui aillent trouver la quiétude dans les contrées voisines, loin du bruit de la région parisienne. Et les arrivants, sont souvent des cadres ayant un emploi, qui viennent pour des raisons professionnelles. Toutefois, le flux entrant parmi les jeunes et les couples avec enfants rend la région capitale excédentaire dans ses échanges et puis déficitaire pour les personnes d’âge actif et celles âgées de 60 ans ou plus. De plus, l’Ile-de-France constitue l’ultime destination des jeunes en étape d’études. Les jeunes viennent finir leurs études dans la région et commencer leur vie professionnelle et familiale. Et grâce à ce classement, la région capitale (précisément le 5ème arrondissement) accueillera, en plus, les lycéens pour finir leur scolarité.
Dans les Yvelines, au contraire, 48 % des ménages de 30-59 ans qui s’installent sont des couples avec enfants en âge de scolarité. Sachant que la commune des Yvelines détient deux meilleurs lycées dans le classement, les nouveaux emménagés semblent avoir fait le meilleur choix en inscrivant leurs enfants dans ces établissements scolaires.
De surcroît, et en insistant sur le classement des meilleurs lycées, le constat de deux lycées provinciaux seulement contre 18 lycées appartenant à la région Capitale, est alarmant. Et ce, en tenant compte de la politique éducative mise en place par le gouvernement français pour promouvoir les lycées parisiens, et faire de l’Ile-de-France une source d’études et du savoir.
D’ailleurs, le budget 2015 de l’enseignement secondaire marque la priorité donnée par la Région en faveur de la réussite et de l’égalité de tous les lycéen-ne-s d’Ile-de-France. Cet engagement régional se traduit par la poursuite de l’effort engagé pour la construction, la rénovation, l’entretien et l’équipement des lycées (409 M€ en autorisations de programme), au sein du budget investissement (425 M€ en autorisations de programme).
La région Capitale sera donc la destination rêvée pour acquérir les meilleures études, du secondaire jusqu’au supérieur. Même si la réputation en termes de savoir et d’intellectualisme lui est déjà collée par le quartier latin et les universités hautement renommées, mais elle tend à être appuyée et parée davantage avec les lycées et les collèges.
Finalement, il ne faut pas oublier que, comme l’Ile-de-France, les provinces ont eux aussi leurs charmes spécifiques et leurs vertus, et si ce n’est dans le domaine de l’éducation, c’est surement dans d’autres secteurs. Mais l’avantage des provinces c’est les prix, qui sont plus bas que ceux en Ile-de-France. Dans le domaine de la culture, par exemple, les écarts de prix sont marqués. Les services de loisirs culturels et sportifs sont ainsi 11% plus élevés en Ile-de-France et de 12.7% pour l’éducation.
Mais le secteur qui reste plus ou moins stable, c’est le service de déménagement et de transport des affaires. Faisant le voyage Paris à Province, Province à Paris et même quartier à quartier au sein de l’Ile-de-France, la meilleure entreprise de déménagement demeure toujours Déménagement Gauvin avec ses prix abordables, ses 50 ans de carrière, ses équipes expertes et professionnelles.